Faire "à manger"...
Quand on doit faire "à manger", il faut regarder ce qu'on a dans les placards, le frigo, le congélateur, le jardin, puis décider des menus et, probablement, faire des courses.
Ils sont peu nombreux ceux qui achètent sans regarder les prix. Sauf peut-être sur les achats courants et obligatoires comme le pain ou le lait.
Même en étant vigilant, on peut quand même se retrouver avec un sachet d'1 kg d'épinards dont le prix a baissé mais... qui ne fait plus que 600 g...
Sans être militant "écolo" on peut trouver anormal de retrouver dans son panier des pommes de Nouvelle-Zélande quand on a une quantité de producteurs à 25 km de chez soi.
Alors on regarde la provenance des produits.
Je le disais il y a quelques semaines, l'ail vient presque toujours d'Argentine, les carottes "bio" d'Espagne ou d'Angleterre, les oignons bio d'Argentine, etc.
La semaine dernière j'avais acheté d'excellentes tomates cerises bio d'Italie. Hier, les mêmes ou presque venaient d'Israël. Je n'ai rien contre Israël mais je ne les ai pas achetées.
J'ai acheté 5 kg de pommes de terre bio. Quand on les fait cuire avec la peau, et que l'on mange la peau, il vaut mieux que les patates soient "bio", n'est-ce pas?
Je n'ai pas vérifié la provenance au moment de l'achat. "Les pommes de terre, quand même !" ai-je pensé.
Tout à l'heure j'ai sorti mes pommes de terre pour en faire cuire.
Et bien devinez d'où elles viennent !
Encore une fois, je n'ai rien contre les habitants de ce pays-là non plus. Mais quand j'entends les paysans français se plaindre de ne pas vendre ce qu'ils produisent... Ne leur est-il jamais venu à l'esprit qu'il fallait, peut-être, produire ce que les gens achètent ?
Ah ! J'oubliais ! D'où viennent mes pommes de terre ?
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